Bilan noel 2014, nota bene pour 2015

Les cadeaux éducatifs c’est bien … mais point trop n’en faut !

Le mois dernier, Mit’ s’est révélé une passion aussi soudaine qu’inattendue pour les sciences.

Rappelons le, Mit’ ne brille pas par sa carrière scolaire irréprochable, ni par son attrait pour les activités calmes. Quand sa sœur passe des heures à dessiner/peindre/faire des puzzles, lui trépigne pour que qu’une âme charitable l’emmène faire du foot/du vélo/du skate dehors. Vu que les températures actuelles flirtent avec celles de mon congélateur, et que par conséquent, personne ne se sacrifie pour le sortir : il finit par jouer au foot/faire du skate … à la maison !

Comment le calendrier de l’avent a révolutionné mes matins

Avant le 1^er décembre :

(Chouch 5 ans, fille spirituelle de Morphée et du marchand de sable)

7h45 : « Chouch, c’est l’heure de se réveiller »

7h50 : « chouch ton nesquick et tes tartines grillées t’attendent, tout chauds »

7h55 : « chouch tes tartines sont froides »

8h00 : « chouch ton frère a bu ton nesquick »

8h05 : « chouch je compte jusqu’à 3 »

8h06 : « un ! »

8h07 : « deux ! »

8h08 : (J’ignore par quel miracle la menace de compter jusqu’à trois fonctionne toujours) arrivée grinçante de Chouch, mine renfrognée, mèche hirsute, traînant des chaussons.

Parisienne

Je suis tombée, un million d’années après tout le reste de l’Internet, sur cette vidéo. Je ne vais pas m’appesantir sur les clichés véhiculés, tout le monde s’est offusqué, certain même très bien, voire mieux que moi!

Non, moi du coup ça m’a fait réfléchir à ce qui faisait de moi une vraie parisienne ? Je veux dire, hormis le fait que je paye l’équivalent d’un rein et d’une cornée pour vivre dans un clapier, avec vue plongeante et très très rapprochée sur mon « gros tout nu » de voisin d'en face.

Mantra de la parisienne n° 1 : Avoir une opinion sur un défilé de mode auquel on a pas été

Alors déjà, je ne fais JAMAIS semblant d’avoir adoré un défilé auquel je n’ai pas assisté … Inutile, tout le monde sait que je ne suis pas invitée (mes amis me suivent sur Instagram, si j’étais invitée à des défilés, ils ne verraient pas autant le contenu de ce que je mange ou la couleur de mon vernis sur leur feed)

Féministes

Ces dernier temps, il semble que ce mot ai retrouvé ses lettres de  noblesse : est-ce une prise de conscience générale (une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les deux jours et demi en France), un anniversaire (les 40 ans de la loi Veil) ou la peur de revenir en arrière (certains de nos voisins reviennent sur des droits fondamentaux) ?

LE Burger light (et bon)

Aujourd’hui, pour varier les plaisirs, je me disais que j’allais partager avec vous un peu de mon immense savoir en tant que professionnelle de l’alimentation (oui j’ai mon chamois d’or en diététique) (spécialité boulimie), je vais donc vous parler d’un plat d’actualité : le burger/frites.

Celui qui nous nargue à tous les coins de rue, du simple fastfood à tous les néo-resto-branchouilles, sur les cartes desquels ils font la nique aux tomate-mozza et autres cabillaud grillé/légumes du soleil politiquement corrects ...

Red, Balthazar et Cie

Tout a commencé quand nos amis nous ont ramené, lors d’un dîner (en guise de bouquet de fleur) un poisson rouge. J’ai difficilement masqué ma joie.

Chouch et Mit’ ne l’ont pas cachée eux, et ont entamé une danse aussi bruyante qu’inesthétique à la découverte de leur nouveau copain. Ils l’ont rapidement baptisé Red Modeler : Red parce que Dora leur a appris que ça voulait dire rouge en anglais et Modeler parce qu’ils ont trouvé qu’il avait des airs de pâte (à Modeler) (surtout la rouge) et qu’ils devaient par conséquent probablement être frères (!?).

WTF - Petite Sirène

L’autre jour, je cherchais un film à regarder avec ma filleule (Chouch’ la terreur, AKA La Castafiore). Spontanément, je dis à sa mère (Li) « télécharge la Petite Sirène, c’était mon film préféré quand j’étais petite » (télécharge légalement, en payant hein, cela va sans dire …) et puis j’y ai réfléchi un peu, parce que les dessins animés qu’on regarde petits forgent un peu notre avenir non ? Vous n’attendez pas que des oiseaux viennent vous habiller le matin vous ? Parce que moi si !

J’y ai réfléchi donc, à l’histoire de la Petite Sirène et est-ce que je voulais que Chouch la prenne en modèle ? Parce que oui, elle a des cheveux oranges magnifiques qui ne frisottent pas, même sous l’eau mais quand même … 

Nullipare VS Multipare (riposte à Lo)

J’ai moi aussi, pleuré de compassion à la lecture du dernier billet de Lo.

Parce que c’est vrai qu’elle n’est pas facile sa vie : se lever tard le week end (on se rend pas compte mais la journée est déjà bien entamée, on n’a presque plus de temps pour se faire l’intégrale de Good Wife !), n’avoir à penser ni aux rdv chez les pédiatres, aux vaccins, aux fournitures scolaires, aux devoirs, aux cahiers à signer,  aux traitements anti-poux, à comment équilibrer leur plateau télé (si je mets des tomates cerises, ça annule les knackis et les chips non ?) …

Copines

Comme mon mec fait un peu la gueule et qu’il m’a dit de dire que c’était pas vrai qu’il mettait une plaquette de beurre dans les pâtes, aujourd’hui je vais dire un peu de mal de mes copines (elles ont mérité) (elles sont plus minces) …

Je suis l’une des seules, de tout mon groupe d’ami(e)s à ne pas avoir encore d’enfants (pas que je n’ai pas envie mais j’aime bien dormir, sortir et fumer à l’intérieur). Ça ne m’empêche pas de me sentir proche de mes congénères multipares (oui parce qu’en l’occurrence, elles ont carrément plusieurs longueurs d’avance) mais forcément, on est pas toujours sur la même longueur d’onde.

Loleries et boulot

Dans la vie je suis diététicienne pour un über-site de régime : dans les grandes lignes, on propose des régimes personnalisés (équilibrés, le moins restrictifs possible blabla) sur internet, avec un système de coaching quotidien. 

Je vous passe les détails mais une petite partie de mon activité consiste à aider les patients internautes dans leur quête du graal (l’atteinte de leur poids de forme donc), en répondant à leurs SOS par mail et par téléphone.

Ça ne parait pas comme ça, mais je ne m’ennuie pas.

Texto

Je sais pas vous mais moi je suis complètement conditionnée par mon téléphone, ou plutôt le « tututuu » que fait mon téléphone quand j’ai reçu un texto. Ce « tututuu » a exactement le même effet qu’un Xanax ou 2 pintes/10 cigarettes (qui elles, ne sont étrangement pas remboursées par la sécu) : tel un chien de Pavlov, je me mets à sourire avant même d’avoir lu le contenu dudit message.

J’ai eu des périodes où, complètement obnubilée, je me faisais des tête à tête avec mon téléphone (un Iphone vintage certes, mais ça n’excuse pas tout !) en espérant, en vain, un « c’était sympa hier soir ! on se revoit ce week end ? » ou une réponse à mon « super soirée, on remet ça quand tu veux » (ah ! les joies du dating !) et où donc, la seule planche de salut à ma dépression imminente résidait dans le fameux « tututuu ».

Franges et autres monomanies

Dans la mesure où ma vie n’est que trépidance ces derniers jours (je vous passe les détails mais les gremlins ont eu la bonne idée de se partager une gastro) (eux qui ne se prêtent jamais rien, ironiquement quand il s’agit de microbes, ils sont subitement très généreux)… je songeais à vous parler aujourd’hui d’un sujet non moins palpitant : ma tendance monomaniaque.

Vestimentairement parlant je veux dire. Je ne suis pas du genre à céder aveuglément à toutes les modes, mais dès lors que j’ai jeté mon dévolu sur un article/une tendance, je développe une obsession étrange qui consiste à en dénicher un maximum pour pouvoir m’habiller pareil tous les jours, sans vraiment m’habiller pareil (à part ça je suis en bonne santé).

Winter is coming

Ca y est, il faut se rendre à l’évidence, ça ne va pas s’améliorer, ça ne va pas se réchauffer … winter is coming !

Finis, les apéros en terrasse et en débardeur, lunettes de soleil vissées au visage, fini les chaussures ouvertes qui laissent entrevoir des ongles de pieds parfaitement manucurés (enfin, seulement ceux qu’on voit hein, faut pas déconner non plus !) … Bonjour parka, boots, parapluie et bonnets …

Et bien, n’en déplaise à 99 % de la population, je suis contente moi ! Déjà parce que je n’aime pas l’été Indien. Ça me fait penser au réchauffement climatique et ça, ça m’angoisse (on reparlera de mes angoisses un autre jour mais, spoiler alert, il y a des avions dedans !) et puis surtout, je ne sais pas comment m’habiller (et ça c’est pire que le réchauffement climatique niveau angoisses).

Pupute shoes

Par ce qu’il fallait bien que j’enraye le début de dépression causée par l’ablation de feu ma chevelure de lionne.

Et aussi parce que je devais compenser ma perte de

puputitude* causée par cette métamorphose capillaire (le taux de puputitude se doit d’être savamment dosé afin de naviguer habilement entre Bernadette-col-claudine et Stacy-la-cagole, c’est tout un art).

J’ai acquis ces merveilleux escarpins léopard.

Le centre de gravité de ladite puputitude a changé mais l’équilibre est sauf.

Li

*puputitude : contraction de « pupute » et de « attitude »

Le coiffeur

Vous connaissez l’histoire de la fille qui sort de chez le coiffeur ?

Si vous êtes une fille, vous la connaissez forcément. Si vous êtes un homme qui a cohabité avec une fille (qui ne s’appelle pas Raiponce), vous la connaissez surement aussi.

Je vous passe les détails et vais directement à la chute : elle sort en pleurant. (Résultat d’une étude statistique très sérieuse réalisée sur un échantillon de la population féminine non dépressive.)

Le monde merveilleux de Disney

Après avoir résisté pendant des années à l’appel suppliant des gremlins, les yeux en cocker, larmoyants, me faisant comprendre qu’ils étaient les seuls de leur école (voire du MONDE) à ne pas y avoir été et me laissant entendre qu’ils étaient, pour ça, la risée de tous leurs camarades qui leur jetaient des tomates à la cantine … (c'est décidé, l’année prochaine je les inscrits au théâtre).

J’ai finalement cédé. En beauté. Je ne me suis pas contentée de prendre des entrées simples, non, j’ai eu l’idée pour le moins étrange de réserver une nuit à l’hôtel et 2 jours au parc.

Je ne comprends toujours pas ce qu’il s’est passé dans ma tête au moment de la réservation (ni échangeable ni remboursable évidement), mais je pense à la rupture d’anévrisme.

En couple

Je suis, depuis quelques mois, dotée d’un nouveau compagnon, de type mâle et barbu …

Loin de moi l’idée de m’en plaindre : après presque un an à écumer les fonds de tiroirs des sites de rencontres en ligne, je l’ai bien cherché !

Il n’empêche … Avant ça, j’étais plutôt du genre prêtresse du célibat, prônant les vertus de l’autonomie voire de la solitude …

Alors forcément, les codes et encore us et coutumes du couple, je maîtrise plutôt mal …

C'est la rentrée!

... après trois semaines de vacances.

Dont une  dernière particulièrement éprouvante dans un hôtel-club-pension-complète-en-Espagne, au terme de laquelle j’ai bien cru avoir fusionné avec mon transat. Pour résumer, une dernière semaine durant laquelle la plus grande distance que j'ai parcourue (péniblement) fut celle qui rejoignait le bord de la piscine et le buffet (20 mètres au bas mot), et la réflexion la plus poussée que j'ai eu fut "Mojito ou Margherita?" à l’apéro.

Trois semaines sans regarder ma montre (sauf aux alentours de 18h, pour savoir si on pouvait enfin déboucher le jus de tomate) (et la vodka) et me voilà en 24 heures chrono (call me Jack Bauer) catapultée à Paris pour la rentrée des classes.

Je gère.

Presque ...

L'ami des bêtes

Je dois avoir le sang sucré, ou la peau fine, probablement les deux à la fois.

Les moustiques m’adorent depuis toujours. J’ai ce souvenir, enfant déjà, de voir mes vacances d’été systématiquement assombries par ce mini fléau. Quelques millimètres seulement et cette capacité à rendre mes nuits infernales, piochant dans mon sang comme dans un garde-manger  intarissable.

Cette malédiction ne m’a jamais quittée.

Et aujourd'hui, mon Grinch coule des nuits heureuses et paisibles sans l'ombre d'une attaque. A quelques centimètres de moi.

Je crois donc pouvoir, légitimement, me demander pourquoi?

Chouch'

Chouch’ c’est le surnom de notre number two : Sasha. 

Contraction de « Sashachouchichnette » rapidement attribué par le Grinch (qui aime la simplicité).

Chouch' donc, petit pseudo pour une petite fille de 5 ans qui mérite bien un billet de présentation à elle toute seule (les autres viendront aussi, bien tenté Freud, mais non Chouch’ n'est pas le diminutif de chouchoute).

Je ne crois pas me tromper en affirmant que parmi les premiers mots qu’elle a su dire, « trop » et  « mignon » (étrangement toujours associés) caracolaient en tête. Ainsi, à peu près tout ce qui l’entourait était « trop mignon », d’abord indistinctement « Oooh, trop mignon le petit pois !", puis au fur et à mesure des années, son objectivité et son sens de l’observation s’affinant, le « trop mignon » ne qualifiait plus que les animaux. Si possible petits et avec des poils, mais pas toujours (j’ai quand même eu droit à : « trop mignon le pigeon-de-paris-déplumé-et-boiteux »).

Adopte

Il y a quelques temps j’ai cédé. Je ne sais pas ce qui m’a pris, sans doute était-ce la saison de la déclaration d’impôts où cocher la case « célibataire » ne veut pas dire finir abandonnée et mangée par son chat mais bel et bien que cette année tu feras les soldes chez Emmaüs … J’ai cédé donc à l’appel du site de rencontre (celui qui est tout rose et tout mignon, qui commence par un a et qui se termine par dopteunmec.com).

Alors pour la faire courte (on n'a pas la journée non plus), adopte c’est souvent drôle, parfois un peu triste … On y fait effectivement plein de rencontres, ils sont souvent sympas, parfois ils ressemblent à leurs photos, rarement les deux à la fois !

Lilo

Lilo c’est quoi ?

Lilo c’est un coup de foudre amical né il y a 6 ans (déjà !) (Seulement ?)

Lilo c’est deux trentenaires parisiennes actives, fluctuant habilement entre l’ambition et la flemme, le sport et la glande, la prise en main et le lâcher prise.

Lilo c’est Li et Lo : 

Li mère de famille recomposée, mariée au grinch, 2 enfants (souvent gremlins, parfois mogwais) au compteur et 1 ado de beau-fils (souvent blasé, parfois passionné).

Lo, célibataire audacieuse, battante et  en passe de trouver le grand amour (NB : intentera un procès à « J’adopte un mec » si 2014 ne se termine pas par un mariage) (à la rigueur un pacs).

Toutes les deux réunies par un tas d’atomes crochus, qu’ils soient profonds, futiles, graves ou superficiels. Ok, surtout superficiels.

Lilo c’est autant de ressemblances que de divergences 

Lilo c’est pouvoir débattre aussi bien de politique que de la couleur du dernier vernis à la mode.

Lilo c’est des hauts et des bas, un quotidien qui navigue entre le lisse et le tumultueux, mais jamais l’ennui !

Lilo c’est au moins une soirée par semaine, à manger des bouchées vapeurs et boire du rosé, en refaisant le monde (surtout à partir du 3è verre).

Lilo c’est des échanges quotidiens, par téléphone, tchat, textos (Lo en raffole), facebook, tweet ou même et surtout par transmissions de pensées (si !).

Lilo c’est des heures à fantasmer sur les projets les plus fous, ceux qui changeraient leur vie, leur apportant argent, gloire et célébrité ! ... pour finalement se rendre compte qu’avec tout ça, elles continueraient probablement, chaque semaine, à manger des vapeurs et boire du rosé en refaisant le monde …

Lilo c’est des coups de gueule, des coups de mou, des coups de stress, des coups de speed et des coups de pompe … (sur fond de coups de rosé et de coups de barre de fer le lendemain)(qui demande si Li et Lo se sont rencontrées aux AA ? Parce que pas du tout).

Lilo c’est surtout l’envie de partager quotidien et anecdotes avec un mot d’ordre : loler (du mot lol) (#rire #semarrer) 

Li-presque-la-larme-à-l’œil

Janvier 2014