jeudi 11 septembre 2014

C'est la rentrée!



... après trois semaines de vacances.
Dont une  dernière particulièrement éprouvante dans un hôtel-club-pension-complète-en-Espagne, au terme de laquelle j’ai bien cru avoir fusionné avec mon transat. Pour résumer, une dernière semaine durant laquelle la plus grande distance que j'ai parcourue (péniblement) fut celle qui rejoignait le bord de la piscine et le buffet (20 mètres au bas mot), et la réflexion la plus poussée que j'ai eu fut "Mojito ou Margherita?" à l’apéro.

Trois semaines sans regarder ma montre (sauf aux alentours de 18h, pour savoir si on pouvait enfin déboucher le jus de tomate) (et la vodka) et me voilà en 24 heures chrono (call me Jack Bauer) catapultée à Paris pour la rentrée des classes.

Je gère.

Presque ...



Ça va, ça se résume juste à :

- défaire les valises de quatre personnes (en pleurant)
- lancer/étendre/plier/repasser/ranger 4 machines de linge sale
- vérifier la liste des fournitures scolaires
-  m'apercevoir qu'il manque une clé USB de cette foutue liste (wtf une clé USB en CE2 ?)
- tenter de rassurer ledit CE2 (Mit') persuadé que sa maîtresse va le renvoyer manu-militari en CE1 parce qu'il n'a pas sa clé USB
- supporter la complainte en boucle de Chouch’ (5 ans) accrochée à mon mollet "maman je veux pas alllller à l'écoooole! Je suis pas obligéééeee d'abord! Mamie elle peut me gaarder! En plus j'aime paaaas la cantiiiiine"
- Faire à manger pour tout le monde (c'est à peine si je me souviens comment on fait cuire des pâtes) (note pour plus tard : la pension complète atrophie le lobe cervical inférieur droit) (celui qui régit les capacités culinaires) (celui dont Lo est dépourvu, on y reviendra)
- Faire semblant de ne pas entendre le : "Elles sont pas très bonnes tes pâtes maman, je préférais celles de l’hôtel" des enfants, pour une fois d’accord sur quelque chose
- Faire leur bain
- constater qu'ils n'ont pas encore réalisé qu'ils n'étaient plus dans la piscine
- éponger la salle de bain
- Me rendre compte qu'avec tout ça il est presque 22h et les monstres ne sont toujours pas couchés
- Ni fatigués
- Faut dire qu'ils ont passé une semaine au rythme espagnol (Chouch’ ne rejoignait jamais Morphée avant minuit et ne daignait ouvrir sa première paupière qu'aux alentours de 11 heures)
- réussir enfin à les coucher vers 23 heures.
- pleurer un peu en pensant à leur réveil à 7h30 demain
- pleurer beaucoup en pensant à mon réveil à 6h30 demain

Trois fois rien quoi.

Maintenant, je suis peinarde, la soirée est à moi.

J'hésite entre me pendre avec le rouleau de scotch de Mit' et prendre un vol direct pour Honolulu.

Allez, plus que onze moins, ça va vite passer!


Li-fin-prête-pour-une-nouvelle-année (méthode Coué)

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