Dans la mesure où ma vie n’est que
trépidance ces derniers jours (je vous passe les détails mais les
gremlins ont eu la bonne idée de se partager une gastro) (eux qui ne
se prêtent jamais rien, ironiquement quand il s’agit de microbes,
ils sont subitement très généreux)… je songeais à vous parler
aujourd’hui d’un sujet non moins palpitant : ma tendance
monomaniaque.
Vestimentairement parlant je veux dire.
Je ne suis pas du genre à céder aveuglément à toutes les modes,
mais dès lors que j’ai jeté mon dévolu sur un article/une
tendance, je développe une obsession étrange qui consiste à en
dénicher un maximum pour pouvoir m’habiller pareil tous les jours,
sans vraiment m’habiller pareil (à part ça je suis en bonne santé).
J’ai ainsi plusieurs monomanies à
mon actif, plus ou moins obsédantes : les bottines camel, les
vestes en cuir (perfecto de préférence), les blouses, les besaces
pleines de poches à tendance vintage … et last but not least :
les franges. Sous toutes leurs formes.
Ça a commencé avec les bottes à
franges (Isabel Marrant like, mais sans devoir casser mon PEL). Elles
ont marqué le début de cette folle addiction.
Puis il y a eu le sweat à frange. Le
sac à franges. La robe de soirée à frange, les bottines à
franges, le maillot de bain à franges. Et depuis peu, mon petit
dernier : une veste à franges.
Il va sans dire (mais il va mieux en le
disant) que je ne mets pas TOUT ça en même temps (je ne
voudrais pas que, même Pocahontas, me regarde en rigolant). La
frange doit être savamment dosée. J’ai donc réalisé une
équation multifactorielle pour aboutir au résultat suivant : 1
accessoire + un vêtement = le maximum légal (voire létal).
Autant vous dire que le jour où
j’aurais acquis la frange de trop, celle qui me collera
l’indigestion, je vais vider la moitié de mon dressing sur ebay.
Pour illustrer ce billet d'utilité
publique, j'ai joué la modasse, et Lo la fausse-tographe, du
grand art en somme.
Li-monomaniaque
Li-monomaniaque
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